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Un Palestinien soupçonné de « terrorisme » arrêté au Maroc : N. Kalibat sera-t-il extradé vers l’entité sioniste ?

Un Palestinien soupçonné d’avoir fait exploser en novembre 2021, une bombe dans un bureau du ministère de la Santé à Nazareth, dans le nord de la Palestine occupée, aurait été arrêté au Maroc, où il attendrait une réponse concernant une demande d’extradition déposée par Israël.
Un Palestinien soupçonné de « terrorisme » arrêté au Maroc

Nassim Kalibat a été arrêté en janvier, a rapporté dimanche le site d’information Walla. Son beau-frère, Jaafar Fakhoury, et son frère, Ali Kalibat, ont été appréhendés par les sécuritaires sionistes du Shin Bet en mars 2022 pour complicité présumée dans l’explosion. N. Kalibat aurait fui Israël le lendemain de l’arrestation de son beau-frère. Les trois hommes auraient participé à la pose d’un engin explosif dans le bureau de Nazareth et l’auraient fait exploser à distance, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les sécuritaires sionistes ont d’abord soupçonné que l’explosion était liée à des menaces proférées à l’encontre de hauts fonctionnaires en raison de leur soutien, à l’époque, à la vaccination des enfants contre le COVID-19. Ils n’excluaient pas non plus un motif terroriste, ce qui a conduit à l’implication du Shin Bet dans l’enquête.

Mais les actes d’accusation déposés ultérieurement contre les proches de Kalibat alléguaient qu’ils avaient été engagés par une organisation criminelle qui cherchait à intimider et à dissuader le ministère de la Santé d’interférer dans ses activités liées à l’alimentation.

Le ministère de la Justice avait présenté une demande d’extradition pour N. Kalibat en février, selon Walla. Un juge marocain aurait approuvé la demande d’extradition, mais celle-ci n’a pas encore été signée par le ministère de la Justice du pays.

Israël n’a pas d’accord d’extradition avec le Maroc, et C’est la première demande d’extradition adressée au royaume alors que Rabat n’a pas d’accord d’extradition avec Tel-Aviv, en dépit de la normalisation engagée en décembre 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham.

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