Des sources locales ont rapporté que « des drones et des avions de combat israéliens survolent intensément les régions de Quneitra et de Deraa ». Elles ont signalé que « des bombardements d’artillerie israéliens sont en cours sur plusieurs villages de Deraa et du bassin du Yarmouk, dans le sud de la Syrie ».
La radio de l’armée israélienne a indiqué que « les deux missiles syriens ont été tirées depuis la région de Tsil », précisant que « les forces israéliennes ont opéré à plusieurs reprises dans cette zone, d’où les deux missiles ont été tirées vers le plateau du Golan ». De son côté, un correspondant israélien a rapporté que « Tsil est un village agricole à forte population palestinienne, situé à environ 11 kilomètres de la frontière ». Israël Katz, ministre israélien de la Guerre, a laissé entendre que « la riposte complète aux deux roquettes aura lieu bientôt », lui qui a tenu le président syrien pour responsable de toute menace ou de toute agression contre Israël depuis le territoire syrien.
Une source militaire syrienne a confirmé que des chasseurs israéliens survolent la côte syrienne alors que l’agence SANA faisait état de bombardements d’artillerie israéliens visant le bassin de Yarmouk, à l’ouest de Deraa.
Les Brigades du Martyr Mohammad alDeif ont annoncé « avoir tiré deux missiles Grad sur les forces d’occupation israéliennes sur le plateau du Golan occupé ».
Cette évolution singulière dans les nouveaux rapports entre Damas et Tel-Aviv intervient à l’heure où Tom Barrack, envoyé spécial des États-Unis en Syrie, a annoncé que les États-Unis ont entrepris la réduction de leur présence militaire en Syrie, indiquant l’intention de son pays de n’y maintenir qu’une seule base. « Les États-Unis sont passés de huit bases à cinq, puis à trois, et nous n’en conserverons probablement qu’une seule » a-t-il déclaré lundi soir, lors d’une interview accordée à la chaîne turque NTV.
Des sources sur le terrain ont confirmé que la coalition internationale dirigée par les États-Unis s’était presque entièrement retirée de ses bases militaires dans le gouvernorat de Deir Ezzor, conformément à la décision du Pentagone de réduire ses effectifs de 2 000 à moins de 1 000. Des convois militaires US ont quitté ces dernières heures les bases de l’usine gazière Conoco et du champ pétrolier d’al-Omar, situées dans les provinces nord et est de Deir Ezzor, ainsi qu’un petit avant-poste près de la ville de Baghouz, à la frontière avec l’Irak, selon ces sources.
Cette décision fait suite à un retard de près de deux semaines dans la mise en œuvre de la décision de retrait, sur fond de spéculations selon lesquelles ce ralentissement reflète l’hésitation des États-Unis à réduire leurs forces, notamment face à l’intensification des activités des cellules de Daech (Etat islamique-EI) dans les zones contrôlées à la fois par les FDS et le gouvernement syrien.
Selon certaines sources, le processus de retrait a officiellement débuté le 18 mai, mais s’est accéléré ces deux derniers jours, des convois de véhicules blindés et de matériel logistique ayant quitté les sites, sous le survol intensif de l’aviation américaine.
L’agence de presse Union News a confirmé que les forces de la coalition avaient entièrement évacué la base de l’usine gazière de Conoco, connue sous le nom de « Base de l’Euphrate », mais elle a indiqué qu’elle a maintenu une force limitée dans la base pétrolière d’al-Omar, connue sous le nom de « Village Vert », et qu’elles prévoient de l’évacuer dans les prochains jours. Selon certaines sources, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déployé des unités de commandos spéciaux pour combler le vide sécuritaire laissé par le retrait américain, en prévision d’une escalade des attaques de l’EI dans ces zones. Tandis que les forces américaines en retrait se sont redéployées dans la ville d’Al-Chaddadi, dans la campagne de Hassaké, à environ 100 km de la base de Conoco, pour fournir des renseignements et un soutien logistique aux FDS dans leurs opérations de sécurité.
Des sources sur le terrain ont confirmé que la coalition internationale dirigée par les États-Unis s’était presque entièrement retirée de ses bases militaires dans le gouvernorat de Deir Ezzor, conformément à la décision du Pentagone de réduire ses effectifs de 2 000 à moins de 1 000. Des convois militaires US ont quitté ces dernières heures les bases de l’usine gazière Conoco et du champ pétrolier d’al-Omar, situées dans les provinces nord et est de Deir Ezzor, ainsi qu’un petit avant-poste près de la ville de Baghouz, à la frontière avec l’Irak, selon ces sources.
Cette décision fait suite à un retard de près de deux semaines dans la mise en œuvre de la décision de retrait, sur fond de spéculations selon lesquelles ce ralentissement reflète l’hésitation des États-Unis à réduire leurs forces, notamment face à l’intensification des activités des cellules de Daech (Etat islamique-EI) dans les zones contrôlées à la fois par les FDS et le gouvernement syrien.
Selon certaines sources, le processus de retrait a officiellement débuté le 18 mai, mais s’est accéléré ces deux derniers jours, des convois de véhicules blindés et de matériel logistique ayant quitté les sites, sous le survol intensif de l’aviation américaine.
L’agence de presse Union News a confirmé que les forces de la coalition avaient entièrement évacué la base de l’usine gazière de Conoco, connue sous le nom de « Base de l’Euphrate », mais elle a indiqué qu’elle a maintenu une force limitée dans la base pétrolière d’al-Omar, connue sous le nom de « Village Vert », et qu’elles prévoient de l’évacuer dans les prochains jours. Selon certaines sources, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déployé des unités de commandos spéciaux pour combler le vide sécuritaire laissé par le retrait américain, en prévision d’une escalade des attaques de l’EI dans ces zones. Tandis que les forces américaines en retrait se sont redéployées dans la ville d’Al-Chaddadi, dans la campagne de Hassaké, à environ 100 km de la base de Conoco, pour fournir des renseignements et un soutien logistique aux FDS dans leurs opérations de sécurité.
Des sources bien informées estiment que le retrait restera temporaire, pouvant durer jusqu’à trois mois, en attendant le suivi de l’évolution de la situation sur le terrain. D’autres réductions sont possibles, pouvant ramener les effectifs des forces américaines à environ 500 hommes avant la fin de l’année.
Par ailleurs, Washington a donné leur accord au nouveau régime syrien pour incorporer des « takfiristes étrangers » dans ses forces armées, sous condition de transparence, selon Reuters. Cette décision concerne environ 3 500 combattants, principalement des Ouïghours originaires de Chine et des pays limitrophes, qui rejoindront la 84e division de l’armée syrienne aux côtés de soldats nationaux.
T. Barrack, interrogé sur cette autorisation, a confirmé qu’il existe « une compréhension, avec transparence ». Il a justifié cette approche en expliquant qu’il valait mieux inclure ces combattants, qu’il qualifie de « très loyaux » au régime syrien, dans un projet national plutôt que de les marginaliser.
Ahmed al-Charaa, président syrien interimaire cherchait depuis son arrivée au pouvoir à intégrer ces combattants étrangers. Selon des sources proches du ministère de la Défense syrien, il a tenté de convaincre l’Occident qu’il était préférable d’incorporer ces combattants dans l’armée plutôt que de les abandonner et risquer qu’ils rejoignent les organisations takfiristes de Daech ou Al-Qaïda.
Jusqu’au début mai, Washington s’opposait au recrutement de ces combattants, anciens membres de Hayat Tahrir al-Sham, l’organisation dirigée par A. al-Charaa et initialement issue d’Al-Qaïda. Le changement d’attitude américain coïncide avec la visite de Donald Trump au Moyen-Orient et sa rencontre avec A. al-Charaa, suivie de la levée des sanctions américaines contre la Syrie.