Cette visite s’inscrit dans un moment où le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan s’inquiètent de l’agressivité de Moscou en Ukraine. Pour les États-Unis, l’Asie centrale est une région importante, où la Russie et la Chine sont des acteurs majeurs.
Afficher son soutien à l’Asie centrale est l’objectif du secrétaire d’État américain qui, sitôt à Astana, a affirmé que Washington soutient fermement « la souveraineté du Kazakhstan, son intégrité territoriale et son indépendance ». Voilà qui résonne dans un pays qui partage quelque 7 000 km de frontières communes avec la Russie. Et ce un an après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine. Les pays de la région ont adopté la « neutralité » vis-à-vis du conflit en Ukraine, tout en laissant entendre ici et là leur désapprobation de l’agression russe.
Mardi soir, A. Blinken a atterri en Ouzbékistan où il devrait offrir le soutien US, pour faire contrepoids à la Russie et la Chine.