#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Terminator à Hong Kong : La liquéfaction d’un robot réalisée !

Previous slide
Next slide
Des scientifiques de l’Université chinoise de Hong Kong ont fabriqué un minuscule robot capable de changer d’état. L’objet, qui évoque la forme d’un personnage Lego, est composé de microparticules de métal liquide, rapporte une étude publiée dans la revue Matter. Ce matériau permet au robot de changer de forme s’il est soumis à l’action d’un champ magnétique.
La liquéfaction d’un robot réalisée

Les scientifiques ont mis en ligne une vidéo de leur invention en action. Les images montrent le robot se liquéfier pour passer à travers les barreaux d’une petite cage, avant de reprendre sa forme initiale.

Une prouesse qui n’est pas sans rappeler celle du robot T-1000 dans le film Terminator 2, qui possédait lui aussi un corps en alliage métallique lui permettant de changer de forme.

« Ce matériau peut atteindre des performances similaires à celles de Terminator-2, y compris se déplacer rapidement et porter des charges lourdes lorsqu’il est à l’état solide, ou bien changer de forme à l’état liquide », confie Chengfeng Pan, co-auteur de l’étude, au Washington Post.

C’est la première fois qu’un matériau capable à la fois de changer de forme et de supporter des charges lourdes est ainsi utilisé par un microrobot. Ces deux caractéristiques pourraient lui permettre d’être déployés dans des endroits difficiles d’accès, pour effectuer des soudures ou fixer des composants électroniques par exemple.

Mais c’est dans le domaine médical que les applications pourraient être les plus prometteuses.  Les scientifiques ont d’ailleurs démontré que leur invention pouvait être déployée à l’intérieur d’un estomac humain, pour retirer des corps étrangers indésirables. Le robot a été introduit sous forme solide dans un organe factice, puis il s’est liquéfié autour du corps étranger, avant de se solidifier à nouveau, permettant de remorquer l’impureté hors de l’estomac. « Nous en sommes encore au début de l’exploration de ce type de matériaux. L’un des domaines de recherche les plus intéressants en microrobotique concerne les applications cliniques, en particulier l’administration de médicaments au cerveau ou le traitement des caillots sanguins », résume au Washington Post Brad Nelson, professeur de robotique à l’ETH Zurich.

Recommandé pour vous