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Tension russo-occidentale : Attaques russes tous azimuts en Ukraine

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De nombreuses villes continuaient d’être bombardées en Ukraine depuis lundi matin. La présidence ukrainienne a indiqué que la capitale Kiev étant visée par les premières frappes depuis plus de trois mois au moment où le président russe Vladimir Poutine s'apprête à réunir son conseil de sécurité, deux jours après l'explosion sur le pont de Crimée.

Volodymyr Zelensky s’est entretenu lundi, en urgence, avec ses homologues allemand et français, Olaf Scholz et Emmanuel Macron et a réclamé la tenue d’une réunion d’urgence du G7. Il faut croire que les frappes russes, lancées depuis lundi sur des sites jugés névralgiques, a déstabilisé le pouvoir ukrainien qui s’est félicité de l’opération qui a ciblé le pont criméen. Dimanche, V. Poutine a accusé Kiev d’avoir organisé l’explosion qui a partiellement détruit samedi le pont de Crimée reliant la Russie à la péninsule annexée, évoquant un « acte terroriste ».

 James Cleverly, ministre britannique des Affaires étrangères, a jugé lundi « inacceptables » les bombardements russes sur plusieurs villes d’Ukraine, y voyant un signe de « faiblesse » du président russe. « C’est une preuve de faiblesse de Poutine, pas de force », a réagi sur Twitter J. Cleverly, ajoutant qu’il avait parlé à son homologue ukrainien Dmytro Kuleba pour l’assurer du « soutien moral et concret » du Royaume-Uni.

Des missiles russes ayant visé l’Ukraine ont violé l’espace aérien de la Moldavie, a condamné lundi Nico Pupescu, ministre moldave des Affaires étrangères.  « Trois missiles de croisière lancés ce matin sur l’Ukraine par des navires russes en mer Noire ont traversé l’espace aérien moldave », a fustigé sur Twitter le chef de la diplomatie moldave, ajoutant avoir convoqué l’ambassadeur de Russie en Moldavie.

L’armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé 75 missiles sur l’Ukraine lundi matin, lors d’une campagne bombardements sur plusieurs villes du pays. « Dans la matinée, l’agresseur a lancé 75 missiles (dont) 41 ont été abattus par notre défense aérienne », a déclaré sur Telegram Valeriï Zaloujniï, commandant en chef ukrainien. Le président ukrainien précise aussi que la Russie avait employé « des drones de combat » et visait l’infrastructure énergétique de l’Ukraine. « Ils veulent la panique et le chaos, ils veulent détruire le système énergétique », a-t-il dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que les frappes avec « des dizaines de missiles » et de drones iraniens Shahed ont visé le pays du nord au sud et d’est en ouest, touchant Kiev, ainsi que les régions de Khmelnytskiï, Lviv, Dnipro, Vinnitsia, Zaporijjia, Soumi, Kharkiv ou encore Jytomyr.

Au moins 5 personnes ont été tuées et 12 autres blessés dans la série de bombardements qui a frappé Kiev lundi matin, selon un premier bilan annoncé par la police ukrainienne. « À ce stade, 5 morts et 12 blessés sont connus », a indiqué la police sur Facebook, précisant que « la plupart » des bombardements ont eu lieu « dans le centre de la capitale » ukrainienne.

Le Kremlin a informé que Vladimir Poutine convoquait lundi son conseil de sécurité, qui rassemble les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l’armée russe. En droite ligne, il y a lieu de signaler qu’Alexandre Loukachenko, président biélorusse, a accusé lundi l’Ukraine de préparer une attaque contre la Biélorussie, et qu’en conséquence Minsk allait déployer des troupes russo-biélorusses, sans préciser leur localisation. « Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l’Union (russo-biélorusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie », a affirmé A. Loukachenko lors d’une réunion avec des responsables biélorusses de la sécurité, cité par l’Agence de presse d’État Belta.

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