Depuis lundi 2 octobre, le litre du gasoil est désormais vendu à plus de 14 Dh le litre. Quant à celui de l’essence, il sera maintenu à 15,50 Dh le litre. Ainsi, le prix du diesel a subi une nouvelle hausse, en s’appréciant de près de 50 centimes le litre. Le prix de l’essence qui restera inchangé, selon la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service au Maroc (FNPCGS), ne change rien à la donne au regard du parc roulant fortement diéselisé.
Il s’agit là de la première hausse du carburant le plus usité dans le pays depuis la dernière intervenue fin août dernier, hausse qui n’avait pas épargne l’essence. A rappeler que le mois dernier, les tarifs des hydrocarbures avaient valsé à plusieurs reprises, poussant les élus, en particulier de l’opposition, à interpeller l’Exécutif. Ce dernier, rappelle-t-on, se borne à « rassurer » en volant au secours des transporteurs via un mécanisme de soutien qui ne bénéficie pas de l’agrément de tous les acteurs. On assure que jusqu’à présent, ce programme de soutien a bénéficié à environ 180 000 véhicules en 11 tranches, pour un coût total dépassant les 5 milliards de dirhams. En dépit de cela, les prix des marchandises transportées n’ont pas été figés. Bien au contraire. Une surchauffe est à craindre dès lors avec la nouvelle tarification qui ne fait qu’engraisser les pétroliers au détriment de la stabilité sociale.