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Stress hydrique : Robinet grippés…

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Les coupures d’eau sont désormais généralisées à tout le territoire national avec des fréquences plus ou moins sévères. Tel est le diktat qu’exige un stress hydrique désormais structurel. L’Etat a choisi de sanctionner le consommateur final plutôt que de pousser à une rationalisation de la consommation hydrique encore aléatoire dans le rural.
Stress hydrique : Robinet grippés…

Au niveau national, parallèlement à une campagne lancée par le département de l’Equipement pour sensibiliser les consommateurs sur l’importance d’une gestion de la rareté des ressources hydriques, les coupures ont tendance à se généraliser. On n’est plus dans le schéma qui a fait éclater de rire les Marocains dressé à l’époque par Saad Eddine El Othmani. Cet ancien chef de gouvernement avait loué l’action de son équipe en rappelant aux Marocains qu’ils sont chanceux d’être éclairés lorsqu’ils actionnent les interrupteurs et bénis lorsque l’eau coule des robinets. Avec l’actuel Exécutif, exception faite de l’électricité qui ne fait pas (encore) défaut, la rareté de l’eau induite par la sécheresse devrait occasionner l’usure prématurée des conduites qui canalisent par intermittence l’or bleu. Attention à la rouille !

En l’absence d’enquêtes sur le ressenti des Marocains face à cette nouvelle réalité, un sondage d’opinion réalisé par Afrobarometer indique que 9% seulement des Marocains considèrent le problème de l’approvisionnement en eau comme une priorité. Le baromètre ajoute que 3% des sondés au Maroc disent souffrir de fréquentes coupures d’eau, tandis que 7% ont confirmé qu’ils souffraient d’un manque d’eau et de problèmes d’approvisionnement. Pour leur part 12% ont déclaré avoir manqué d’eau potable une ou deux fois au cours de l’année écoulée. Une nouvelle enquête devrait mesurer le taux de satisfaction des Marocains vis-à-vis de l’accès à l’eau. Qui osera la mener ?

L’enquête menée par ledit baromètre dans 39 pays africains confirme que 411 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Près des trois quarts d’entre eux ne bénéficient pas de services d’assainissement gérés en toute sécurité.

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