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Stress hydrique : La baraka de l’interconnexion des bassins

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Entre septembre 2022 et juin 2023, 300 millions de mètres cube d’eau se sont dissipés au Maroc, a révélé mardi Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau.
La baraka de l’interconnexion des bassins

N. Baraka a révélé lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des Conseillers, que ces cinq dernières années ont connu la perte de près de 6,5 milliards de mètres cube, dont 700 millions rien qu’en 2022, alors que 300 millions se sont dissipés en l’espace de 10 mois, soit entre septembre 2022 et juin 2023. « Nous avions une grande crainte du grand déficit du bassin du Bouregreg et du bassin d’Oum Errabia, et le résultat est que les grandes villes comme Rabat et Casablanca souffriront d’une grande pénurie d’eau potable », a-t-il souligné.

L’Exécutif a rencontré plusieurs difficultés pour assurer l’approvisionnement en eau potable aux 12 millions d’habitants des villes de Casablanca et Rabat, précise le ministre, soulignant que le projet reliant le bassin du Sebou et du Bouregreg a permis de dissiper ces craintes et d’avoir un impact positif sur la sécurité alimentaire, les prix et la protection du pouvoir d’achat des citoyens.

Selon le ministre, le projet d’interconnexion des bassins hydrauliques du Sebou et du Bouregrag, qui s’inscrit dans le cadre du programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, permettra la mobilisation de ressources en eau pour l’irrigation de plus de 176.000 ha de surfaces agricoles. Il permettra notamment de mobiliser 180 millions de mètres cube des eaux- des barrages de Bin El Ouidane et d’Ahmed El Hansali pour irriguer 120.000 ha au niveau de Doukkala et Bni Amir, ainsi que 56.000 ha à Bni Moussa.

N. Baraka a également souligné que la mise en place urgente d’une interconnexion entre ces deux bassins hydrauliques, qui s’étend sur 67 kilomètres, intervient pour faire face à plusieurs contraintes, dont la diminution des ressources en eau, le stress hydrique dû à la sécheresse mais aussi la pression sur le barrage d’Al Massira qui assure l’approvisionnement de nombreuses villes. Ce projet permettra, d’une autre part, le transfert d’un excédant d’eau estimé entre 200 et 300 millions de mètres cube.

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