« Les efforts se concentrent actuellement sur le soutien à l’Ukraine dans le maintien de son indépendance. C’est l’essentiel maintenant, pas l’adhésion à l’OTAN », a déclaré J. Stoltenberg, avant une réunion conjointe des commissions de la défense et de la politique étrangère du Parlement européen.

Plus tôt ce mois-ci, Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, a déclaré qu’il ne voyait aucune perspective dans un avenir prévisible pour l’approbation par les pays de l’OTAN de l’adhésion de son pays à l’alliance. Il a poursuivi : « Bien sûr, l’Ukraine restera sur la voie de l’intégration euro-atlantique, mais je ne vois pas la possibilité que l’OTAN change sa position dans un avenir proche, tout comme l’Union européenne qui ne réalise pas des choses concrètes pour assurer l’intégration de l’Ukraine l’adhésion à l’alliance », notant que « les autorités de son pays ne s’engagent pas à fournir à Kiev des garanties à la sécurité des pays occidentaux comme alternative à l’adhésion à l’OTAN ».

Igor Zhovkva, chef adjoint du bureau du président ukrainien avait déclaré le 25 juin dernier, que « son pays n’avait pas l’intention de prendre des mesures pour rejoindre l’OTAN, réalisant la futilité de ces efforts, en raison des positions de certains pays de l’OTAN ».

Auparavant, Boris Johnson, Premier ministre britannique sortant, avait confirmé que « l’Ukraine ne sera pas en mesure dans un avenir proche d’adhérer à l’OTAN », notant que son adhésion n’était même pas « presque possible ».

Sur le terrain et alors que les forces alliées ont annoncé avoir encerclé Seversk, l’armée ukrainienne a bombardé les zones résidentielles du Donbass, ainsi qu’à Novaya Kakhovka, dans la région de Kherson, faisant au moins douze morts et 200 blessés.

Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2022, l’armée ukrainienne a bombardé la ville de Novaya Kakhovka dans la région de Kherson, avec des lance-roquettes américains Himars. Une partie des missiles a été abattue par la défense anti-aérienne, mais plusieurs ont réussi à passer.

Comme lors des bombardements des villes du Donbass, l’armée ukrainienne a visé des zones résidentielles, et des infrastructures civiles, dont un entrepôt contenant des engrais minéraux (en l’occurrence du salpêtre), dont l’explosion a provoqué d’importants dégâts et fait de nombreuses victimes. Pour l’instant le bilan est de sept morts et 187 personnes blessées. Sept personnes sont aussi portées disparues, six enfants ont été retrouvés sous les décombres, et ces derniers sont encore en train d’être fouillés.

L’explosion de l’entrepôt contenant du salpêtre (et non un stock de munitions comme l’a déclaré la partie ukrainienne) a endommagé un hôpital, plusieurs immeubles d’habitation (plus de 270 habitations ont été déclarées endommagées par les habitants), et une église. Ce qui s’est passé peut-être comparé à l’explosion qui a eu lieu dans le port de Beyrouth en 2020, mais en bien moins puissant grâce au fait qu’il y avait beaucoup moins de salpêtre que dans le port libanais.

Depuis Moscou, le ministère russe de la Défense a dévoilé la liste des pays qui ont fourni un grand nombre de mercenaires pour combattre en Ukraine depuis le 24 février 2022.

Les données du ministère russe de la Défense ont documenté la participation des mercenaires par pays. Il s’agit de la Pologne avec 1 853 mercenaires (dont 991 tués ) de la Roumanie avec 504 mercenaires (dont 242 tués)de la Grande Bretagne avec 429 mercenaires (dont 231 tués ) de la Biélorussie avec 208 mercenaires (dont 69 sont encore en vie), de la France avec 185 mercenaires (dont 66 sont encore en vie)., du Canada, avec  605 mercenaires (dont 239 sont encore en vie), des USA avec 544 (dont 89 sont encore en vie), de la Syrie avec 200 (dont 31 sont encore en vie) et enfin de l’Algérie avec 51 « combattants ».

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