La plainte contre X indique que le projet, d’une enveloppe de près de 120 MDH, a été achevé il y a plus de deux ans. Cependant, il n’est toujours pas opérationnel, ce que l’Association considère comme une dilapidation des deniers publics. Selon la plainte, le Conseil municipal de Marrakech a précédemment approuvé, durant la période de mandat (2009-2015), la construction d’une gare routière, une station de taxis et l’extension du marché municipal, sur un terrain de l’État dans la zone d’El Azzouzia, sans concertation avec les professionnels du transport qui détiennent 60% des parts de la société gestionnaire actuellement gare routière de Bab Doukkala.

La plainte mentionne également qu’une superficie de 7 500 mètres carrés, initialement destinée à la création d’une station de taxis, a été louée dans des circonstances mystérieuses à la société AYA KECH GEST, pour établir un projet comprenant un motel, une aire de repos et une station-service. L’association a souligné des soupçons entourant la relation entre les gestionnaires de l’entreprise bénéficiaire et certains membres du Conseil municipal.

La requête demande que des instructions soient données à la Brigade nationale de la police judiciaire pour auditionner les responsables municipaux des périodes de mandat 2009-2015 et 2015-2021, en plus d’un ancien gouverneur, des gestionnaires de AYA KECH GEST, les responsables d’investissement, le directeur des propriétés de l’État à Marrakech, les professionnels du transport à la gare routière de Bab Doukkala, les responsables de l’entreprise ayant remporté le contrat de construction de la nouvelle gare, ceux des bureaux d’étude, d’ingénierie et de suivi, ainsi que ceux du département de l’urbanisme de la municipalité et de la province de Marrakech.

Leave A Reply

Exit mobile version