Le ministre a notamment participé à la séance d’ouverture de cet évènement, organisé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Belgique et l’ensemble de ses entités fédérées, ainsi qu’à la session des interventions formelles des chefs de délégation. Il a souligné, à cette occasion, l’importance de mettre la formation et les compétences au service de transitions écologiques et numériques résilientes, mettant l’accent sur la nécessité de s’engager dans un processus d’apprentissage tout au long de la vie et d’investir dans des emplois de qualité. Il a aussi plaidé pour une stratégie «triple Win» en matière de mobilité des compétences, qui préserve à la fois les intérêts du pays d’origine, du pays d’accueil et de la personne elle-même.
Y. Sekkouri a eu une série d’entretiens, notamment avec Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, avec lequel il a abordé l’expérience marocaine en termes de dialogue social, de réforme du Code du travail, de formation professionnelle et de mobilité des compétences. Les deux parties ont aussi exploré les pistes de partenariat dans différents domaines d’intérêt commun, notamment dans le contexte de la transition numérique et écologique.
De même, le ministre a eu une entrevue avec Christie Morreale, ministre wallonne de l’Emploi, de la formation, de la santé, de l’action sociale et de l’économie sociale, de l’égalité des chances et des droits des femmes, sur les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Wallonie, en particulier dans les domaines du développement des compétences, de la mobilité professionnelle, de l’emploi des femmes et de la création des opportunités pour les jeunes. Il s’est également entretenu avec Jo Brouns, ministre flamand de l’Économie, de l’innovation, du travail, de l’économie sociale et de l’agriculture, des pistes de développement de la coopération entre le Maroc et la Flandre en matière de formation professionnelle, de promotion des compétences et de mobilité internationale des compétences.