Une importante délégation marocaine, conduite par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a pris part à cet événement international.
Comme prévu, le Polisario n’y était pas convié. Le royaume wahhabite défend, en effet, la marocanité du Sahara occidental. Une absence qui n’a pas empêché les principaux alliés du Front en Afrique de faire le déplacement pour participer à la réunion de Riyad.
Ainsi, l’Afrique du sud était représentée par Paul Mashatile, vice-président, et Naledi Pandor, ministre des Affaires étrangères, a indiqué la présidence sud-africaine sur son site. Le Mozambique et la Tanzanie étaient également présents. Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, était aussi de la partie.
Du côté algérien, un silence de mort est ainsi observé. Aimene Benabderrahman, Premier ministre, avait conduit la délégation algérienne au sommet arabe, organisé en mai dernier à Djeddah. Une présence qui avait bénéficié d’une couverture appuyée de la presse du pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune avait effectué, en février 2020, soit presque trois mois après sa victoire aux élections présidentielles de décembre 2019, une visite d’Etat de trois jours en Arabie saoudite. Mais depuis, les relations entre Riyad et Alger traversent une zone de turbulence, notamment après le report à une date ultérieure du déplacement à Alger, initialement prévu en août 2022, du prince héritier Mohamed Ben Salmane.
Pour assurer les conditions de réussite du sommet saoudo-africain, le Fonds saoudien pour le développement a signé, jeudi 9 novembre, 14 accords de prêt de développement avec douze pays africains (Mozambique, Niger, Burkina Faso, Bénin, Guinée, Sierra Leone, Burundi, Malawi, Tanzanie, Cap Vert, Rwanda et Angola) d’une valeur de 533 millions de dollars pour financer des projets dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’éducation et des transports.