Les manifestants rassemblés à la sortie de la prière du vendredi et bien après ont dénonçé la poursuite de la guerre génocidaire contre les Palestiniens ainsi que « le silence officiel international et la trahison arabe face au plus grand massacre des temps modernes ».
Ils ont également salué la décision de poursuivre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour crimes contre l’humanité et génocide contre les habitants de la bande de Gaza, réitérant leur appel aux autorités marocaines pour « stopper toute forme de normalisation avec l’entité sioniste criminelle ».
Le Maroc qui a dénoncé la barbarie israélienne n’a pas entrepris de démarches pour dénoncer les accords qui le lient à l’entité sioniste. Plus, au siège de la Primature, à Rabat, les services d’Aziz Akhannouch ont refusé aux porteurs d’une pétition appelant à la rupture des relations entre Rabat et Tel-Aviv de la soumettre à l’appréciation des services du Premier ministre. Ce dernier n’a pas réagi officiellement à l’affaire alors qu’il s’est permis le luxe d’un bain de foule, à Agadir, là où il préside aussi le Conseil de la ville, à l’occasion du nouvel an amazigh.