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Séisme et médias : La HACA gomme les erreurs

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a estimé que les efforts déployés dans le traitement médiatique du séisme d’Al Haouz constituent un acquis significatif qui renforce le droit du citoyen à l’information. Aucun reproche n’a été fait à la SNRT dont les ratés ont marqué les premières heures de la catastrophe.
Séisme et médias : La HACA gomme les erreurs

A l’issue d’une réunion portant sur l’évaluation du traitement audiovisuel du séisme d’Al Haouz, l’institution a souligné que les bonnes pratiques observées lors des couvertures médiatiques restent susceptibles d’être améliorées. Cela a pour but d’accroître les capacités des médias audiovisuels à contribuer de manière optimale à l’effort national nécessaire pour faire face aux prochaines étapes de la gestion des répercussions de cette catastrophe naturelle, que ce soit en termes de reconstruction, d’accompagnement des enfants orphelins, d’amélioration de la qualité des services publics ou de renforcement des infrastructures. Cette expérience, selon la HACA, « a mis en avant le rôle central du service public de l’audiovisuel, l’importance de la libération de la communication audiovisuelle et la faisabilité du renforcement de la confiance entre les médias et les citoyens ».

De plus, l’instance a relevé les mesures prises en réponse à la tragédie, comprenant une adaptation rapide et exceptionnelle de la programmation publique ainsi qu’une mobilisation notable des ressources humaines et logistiques. De manière générale, des ajustements temporaires de la programmation ont été enregistrés, bien que leur mise en œuvre ait varié en fonction du moment qui a suivi le séisme. « Les radios et chaînes de télévision ont assuré un suivi détaillé en adaptant totalement ou partiellement la programmation publique, en mobilisant des ressources humaines et logistiques, avec un effort notable pour garantir l’intégration et la coordination sur le terrain et dans les programmes entre les chaînes de médias publics, afin de répondre aux exigences urgentes de la catastrophe naturelle », a indiqué la HACA. « Cela s’est traduit par l’introduction de nouveaux segments d’information et la création de programmes d’échanges, tout en adaptant le contenu des programmes habituels », a ajouté l’institution.

D’après l’instance, ces évolutions visaient à atteindre deux objectifs qui se renforçaient mutuellement, notamment à fournir de manière ininterrompue aux citoyens des informations actualisées sur les répercussions du séisme, puis permettre au public d’accéder aux discussions publiques et aux analyses d’experts concernant les divers aspects de la catastrophe naturelle ainsi que les mesures prises pour y faire face.

Ainsi, la HACA souligne que la présence de nombreux correspondants et envoyés des médias, publics et privés sur le terrain a joué un rôle crucial pour assurer un accès fiable à l’information pour les citoyens. Cette démarche a été renforcé par l’engagement envers l’utilisation de sources fiables pour garantir des informations précises et exactes, ce qui est considéré par l’instance comme une contribution essentielle pour protéger ce droit constitutionnel et éthique.

En outre, le travail sur le terrain des journalistes et leur focalisation sur la diffusion d’informations confirmées à partir de sources spécialisées et fiables ont été des moyens efficaces pour réduire l’impact des fausses nouvelles et de la désinformation. Ces dernières ont connu une propagation importante, notamment les fausses prévisions météorologiques et les exagérations concernant le risque de tsunami, entre autres.

Par ailleurs, la HACA a mis en lumière que la couverture médiatique à la radio et à la télévision a activement promu la cohésion nationale et a concrétisé le principe de diversité. En effet, il a relayé à l’opinion publique les actions et les initiatives solidaires de l’ensemble des Marocains.

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