Les résultats de cette étude indiquent que l’impact de cette hausse serait limité sur les taux de prêts bancaires et sur le coût de refinancement des Banques. Ainsi, l’augmentation d’un point de pourcentage du ratio de capital par rapport aux actifs pondérés par le risque entraînerait une appréciation de +7,69 pbs des marges relatives aux prêts bancaires.
Dans ce sillage et compte tenu de la mise en œuvre de Bâle III ayant engendré une hausse comprise entre 2 et 3 points des ratios de solvabilité au Maroc, l’impact estimé serait de +15,72 pbs sur les taux de rendements, soit un niveau inférieur à celui d’autres pays comparables.
Sur un autre registre, les résultats suggèrent qu’une augmentation du ratio de capital aurait un effet négligeable sur les coûts de refinancement des Banques, estimé à environ 1 pbs sur la base du ratio de levier, soit près de +2 pbs sur la base du ratio Tier 1.
Enfin, un renforcement des niveaux de fonds propres pourrait également conduire à une amélioration importante de la résilience moyenne du système bancaire marocain, pouvant toutefois être modérée en période de crise financière.