En constant « l’absence d’interaction avec un article urgent qu’ils ont remis au premier président de la Cour de cassation, visant d’arrêter l’exécution d’une décision ministérielle », la Coordination a décidé, elle, de réagir. A sa façon. Cette escalade a pour but de s’opposer à la décision d’Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, du passage de l’examen oral, ce que nombre d’étudiants ayant échoué à l’examen écrit considèrent comme une tentative de confirmer les résultats malgré « les violations » ayant marqué, selon eux, cet examen.
Ainsi, la grève de la faim que compte entamer les protestataires à une semaine de l’examen oral d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat a été annoncée mercredi soir, par la Coordination. Ses représentants dans la plupart des régions et villes du Royaume ont tous confirmé que l’étape de la grève de la faim, sera mise en œuvre à la lumière de ce qu’ils ont décrit comme « le silence suspect et complice des acteurs politiques et le silence persistant du gouvernement, surtout à l’approche de la date de l’examen oral, prévu début mars 2023 ».