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Saignée dans l’armée sioniste : Des démissions et des désertions

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L’armée israélienne cherche à recruter, urgemment, 7.000 nouveaux soldats pour maintenir sa pression militaire sur Gaza. Le recours aux Haredims n’est plus un tabou pour renforcer les rangs de la 4ème armée la plus puissante au monde. Les pertes cumulées à Gaza et à la frontière libanaise expliquent cette nouvelle donne.
Saignée dans l’armée sioniste : Des démissions et des désertions

Outre les démissions et désertions qui affectent Tsahal.

La 14ème chaîne israélienne a rapporté que de hauts responsables de l’appareil de propagande de l’armée d’occupation ont présenté leur démission, dont Daniel Hagari, numéro deux de l’équipe. Elle a également fait état du départ à la retraite d’un grand nombre de fonctionnaires du Département de l’information sous la direction de Hagari.

Pour les chroniqueurs télé, « ces démissions  reflètent l’état de confusion au sein de l’agence elle-même et résultent de la protestation des officiers contre la conduite opérationnelle et personnelle en cours ».

Parmi les retraités figurent également les colonels Shlomit Miller Botbol et Moran Katz, ainsi que le lieutenant Richard Hecht, porte-parole de l’armée israélienne pour les affaires médiatiques étrangères.

Avant la nomination de D. Hagari au poste de porte-parole de l’Armée, ce dernier était chargé de l’unité Shayetet 13. Il a également travaillé comme assistant de l’ancien chef d’état-major Gadi Eizenkot, en plus de son travail avec l’équipe du ministre Benny Gantz, a fait savoir la même chaîne. En d’autres termes, la proximité de l’équipe démissionnaire avec Eizenkot et Gantz est remarquable.

Auparavant, les médias israéliens avaient révélé que les ordres du Premier ministre d’occupation de se préparer à lancer une opération militaire à Rafah ont déclenché de nombreux différends entre lui et l’armée d’occupation israélienne.

Selon Yaron Abraham, analyste politique de la chaîne israélienne Channel 12, « Netanyahu a discuté il y a quelques jours avec le chef d’état-major de la poursuite de l’opération militaire, alors qu’un désaccord est survenu entre les deux parties concernant l’occupation de Rafah ». Et de poursuivre que « tandis que Netanyahu fait pression sur l’armée pour qu’elle trouve des solutions rapides, le chef d’état-major Herzi Halevy souligne la nécessité d’assurer des conditions favorables, comme l’évacuation de la zone et la coordination avec l’Égypte »

A signaler aussi que des affrontements ont repris entre des membres de la police d’occupation israélienne et des manifestants Haredi (juifs ultra-orthodoxes), lors de leur protestation, dimanche, contre la loi d’enrôlement dans l’armée d’occupation israélienne.

La Douzième chaîne israélienne a rapporté que des centaines de Haredi manifestaient et bloquaient l’autoroute à al-Qods occupée.

Les manifestants juifs ultra-orthodoxes ont scandé : « Nous mourons, nous ne nous enrôlons pas dans l’armée » sachant que les médias israéliens ont rapporté que « la zone de protestation était le théâtre de fortes tensions entre les forces de police israéliennes et les manifestants ». La police a tenté de dégager la zone des manifestants par la force, plusieurs clips vidéo montrant des scènes de bagarre entre les deux partis.

Il convient de noter qu’à partir du 1er avril prochain, il n’y aura aucune base légale pour éviter l’enrôlement des Juifs Haredi dans l’armée d’occupation israélienne, puisque la validité des instructions visant à éviter leur enrôlement expire le 31 mars de cette année.

Parallèlement au plan de l’armée d’occupation, qui vise à augmenter la durée de service des enrôlés et des soldats de réserve dans ses rangs à la lumière de l’agression continue contre Gaza, les législateurs israéliens ont déclaré que  «  le fardeau croissant du service militaire doit retomber sur les épaules de la communauté ultra-orthodoxe au lieu de l’ajouter à ceux qui sont déjà en service ».

« Depuis l’opération Déluge d’alAqsa, l’armée d’occupation israélienne a fait appel à un total de 287 000 soldats de réserve, ce qui représente le plus grand rappel de soldats de réserve. Beaucoup d’entre eux ont déjà été démobilisés, mais on s’attend largement à ce que certains soient à nouveau rappelés alors que les combats se poursuivent à Gaza et que la guerre menace à la frontière nord », selon les médias israéliens.

Récemment, la crise des Haredi au sein de l’armée d’occupation s’est étendue au sein de l’entité sioniste à la lumière de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza, alors que les dirigeants israéliens ont renouvelé leur opposition à l’enrôlement des Haredis dans l’armée d’occupation , et affirme que leur rôle est d’étudier la Torah, en échange d’autres voix réclamant leur enrôlement.

Il y a quelque temps, des appels urgents ont été lancés dans les mileux religieux ultra-orthodoxes, exigeant que les colons haredi rejoignent l’armée immédiatement comme les autres soldats de réserve, et même sans attendre le vote d’une loi à cet égard.

Il a été proposé dans les cercles religieux israéliens que « l’armée a désormais cruellement besoin d’un grand nombre de soldats dans la guerre qu’Israël mène, et que les Haredis doivent immédiatement rejoindre le service militaire, mais que la loi sur leur enrôlement peut attendre ».

La question de la participation des Haredis dans l’armée est l’un des sujets les plus sensibles et les plus tendus en Israël, car les laïcs s’opposent au fait que les juifs religieux ne soient pas recrutés et obtiennent plus d’avantages que les autres. Il convient de noter que les Juifs ultra-orthodoxes bénéficient depuis longtemps d’exemptions du service militaire, car ils considèrent l’intégration dans le monde laïc comme une « menace pour leur identité religieuse et la continuité de leur société ».

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