Les médias pro-séparatistes qui ont accompagné l’événement n’auront pas réussi à délayer la sauce anti-marocaine, comme à l’accoutumée. Ainsi, l’agence de presse du Front SPS s’est limitée à annoncer la rencontre sans citer les noms des participants ou rapporter des extraits de leurs interventions, comme ce fut le cas lors d’une précédente réunion organisée au siège de la Chambre basse française en janvier 2022, marquée alors par la présence de Jean-Baptiste Lemoyne, ancien ministre français des Petites et moyennes entreprises, et de Gilles Devers, avocat du Polisario.
De son côté, la chaîne algérienne d’information continue, Al24 News, s’est contentée de recueillir des déclarations d’un jeune sahraoui, qui réside en France, mais à l’extérieur du siège de l’Assemblée Nationale.
J-P. Lecoq, député communiste initiateur de la séance, n’a donné aucune déclaration aux médias. Par ailleurs, les représentants du Polisario en Europe, comme Oubi Bachir et Mansour Omar, ont observé le silence. Et il en est de même pour Claude Mangin, épouse du détenu Naama Asfari.