« Le monde d’aujourd’hui est ouvert, et le secteur de la pêche au Maroc a ses potentialités, tant en termes d’exportation que de valorisation, et nous allons avancer avec de nouvelles atouts », a souligné le ministre.
M. Sadiki a révélé que « les réunions techniques » entre le royaume et l’UE « se tiennent de manière permanente. Quand le moment des négociations arrivera, une discussion sera ouverte avec eux (l’Union européenne, ndlr). En ce qui concerne la négociation, nous procéderons selon une autre règle, et jusqu’à présent, nous n’avons aucun indice sur la manière dont cette affaire se déroulera ».
Pour rappel, le ministre espagnol de l’Agriculture et la Pêche, Luis Planas s’est montré, le 29 mars, « pessimiste » quant au renouvellement à court terme de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, qui arrivera à échéance le 17 juillet prochain. Le « prolongement est très compliqué », a reconnu le ministre.
L. Planas a rappelé que, lors du dernier Conseil des ministres de l’Agriculture des Vingt-Sept, du 20 mars, « les conséquences de l’expiration de l’accord de pêche avec le Maroc ont été envisagées ». Il a affirmé que le Maroc ne souhaite pas entrer dans de nouvelles négociations « avant de connaître le contenu de l’arrêt (en appel, ndlr) de la Cour de Justice de l’Union européenne ». « Dans ce contexte, il est difficile de prolonger le protocole au-delà du 17 juillet », a-t-il ajouté.
Le 29 septembre 2021, la CJUE avait annulé l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine et l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable, donnant ainsi raison à une plainte déposée par le Polisario. Les Vingt-sept ont depuis interjeté appel.