Le chef de l’État, lui, a voté en se déclarant fier de la tenue de ce scrutin et serein, car, souligne F. A. Touadéra, « cette nouvelle loi fondamentale a été une sollicitation du peuple centrafricain. »
Hors des bureaux, l’ambiance est un peu différente avec un très fort déploiement sécuritaire impressionnants, depuis samedi, en ville. Des contrôles étaient supervisés par la police, l’armée et la garde présidentielle. Des avions et hélicoptères militaires ont sillonné le ciel dans la journée.
Dans les quartiers, les gens assurent généralement qu’ils ont voté, mais ils n’ont pas tous le doigt taché d’encre. Ils disent vouloir donner une chance au président de remplir ses promesses de changement et de stabilité formulées lors de la campagne. Pour d’autres, c’est le choix de l’abstention, en raison justement de promesses non tenues par les dirigeants successifs du pays ou bien alors, pour les plus militants, parce qu’ils doutent de la sincérité du scrutin et ne veulent pas ouvrir la porte à un nouveau mandat pour le chef de l’État.