Ce chiffre représente une hausse significative par rapport à la même période de l’année précédente, où seulement 55 personnes avaient été renvoyées, soit moins de la moitié, précise l’agence de presse Belga.
Des membres du gouvernement belge ont visité le Maroc mi-avril pour renouveler des accords de coopération, incluant les retours forcés, afin de cibler en particulier les individus en séjour irrégulier ayant commis des crimes. Depuis cette mission, les expulsions ont considérablement augmenté. La moyenne mensuelle est passée de 14 entre janvier et avril à 37 expulsions au mois de mai. « La priorité est donnée au retour des personnes qui ont commis des actes criminels et purgé des peines d’emprisonnement, ou des personnes qui ont commis des nuisances et ont été arrêtées lors d’actions de police », a-t-on fait savoir.
À court terme, la secrétaire d’État compte poursuivre sa stratégie, afin d’augmenter le taux d’expulsion. Elle a récemment obtenu l’approbation parlementaire pour sa «politique de retour proactive», qui accorde aux autorités une plus grande flexibilité dans l’exécution des expulsions.