« Notre politique étrangère étant ancrée dans notre histoire de solidarité avec ceux qui luttent contre l’oppression et l’occupation, nous continuerons à soutenir le peuple du Sahara occidental dans sa quête d’autodétermination », a souligné le chef de la diplomatie. « Nous appelons les Nations unies à prendre des mesures urgentes pour organiser le référendum promis depuis longtemps d’autodétermination au Sahara occidental, la dernière colonie du continent africain », a-t-il ajouté.
Il n’en fallait pas plus pour que l’agence de presse du Polisario salue bien bas pareil discours. L’Afrique du sud qui a reconnu la RASD en 2004 s’est évertué depuis, avec le concours agissant de l’Algérie, à mettre les bâtons dans la roue marocaine que ce soit à l’échelon continental, depuis que le Royaume a réintégré les instances de l’Union Africaine, où à l’échelle internationale, comme au sein des instance onusiennes.
Le nouveau détenteur du portefeuille de la diplomatie qui provient du département de la Justice s’est particulièrement distingué à La Haye où il a conduit le procès intenté contre Israël devant la Cour Internationale de Justice. Et le pire dans cette dynamique c’est que Pretoria persiste à nourrir l’amalgame autour des causes palestinienne et sahraouie. Une affaire des plus douteuses qui, il faut le dire, doit bénéficier d’une attention particulière de la part de la diplomatie marocaine. Lever les équivoques à ce sujet relève de la priorité. Même si Rabat parait bien indisposé en nourrissant toujours des relations avec l’entité sioniste que le peuple marocain, dans sa majorité, exècre !