Selon les médias occidentaux, les missiles balistiques chinois DF-26 représentent la plus grande menace pour les bases américaines dans l’océan Pacifique. Le missile chinois est baptisé le Guam Killer car il est capable de cibler les forces US stationnées sur l’île de Guam dans l’océan Pacifique.
La Chine prévoit de posséder un millier de missiles de ce type, capables de mener des frappes nucléaires précises contre des cibles américaines, et faisant partie de l’arsenal de missiles nucléaires chinois. Le rapport met en garde contre le danger de ce missile, conçu de manière à permettre à la Chine de l’équiper d’une tête conventionnelle ou nucléaire dans un court laps de temps.
Le missile chinois présente un autre avantage, à savoir que sa plate-forme de lancement est transportée sur des véhicules en mouvement, ce qui rend son ciblage extrêmement difficile. Il représente également un choix typique de l’armée chinoise lorsqu’il s’agit de mener des frappes nucléaires limitées qui n’entraînent pas une confrontation nucléaire globale.
Il convient de noter que de précédents rapports américains mettaient en garde contre la croissance des capacités nucléaires de la Chine en ce qui concerne le nombre de missiles en général et le nombre de plates-formes de lancement, en plus d’une augmentation du nombre de têtes nucléaires que possède Pékin.
Un précédent rapport du Pentagone a mis en garde que l’arsenal d’armes nucléaires de la Chine augmentait très rapidement et que le nombre de têtes nucléaires chinoises pourrait atteindre 700 têtes nucléaires d’ici 6 ans et dépasser le millier en 2030.
Il a également averti que l’arsenal nucléaire chinois pourrait égaler ou dépasser l’arsenal nucléaire américain d’ici 2050, ce que la Chine considère comme une « spéculation » alors qu’elle affirme son désir de posséder une force nucléaire qui lui permettrait de dissuader ses ennemis et de protéger son territoire.