Le 23 mai dernier, une première circulaire du ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports a donné les grandes lignes de la généralisation progressive de l’enseignement de l’anglais au secondaire, conformément aux principes constitutionnels d’ouverture sur les cultures et les langues du monde. Le même jour, une circulaire du département a été transmise aux directeurs des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF), aux directeurs régionaux, aux inspecteurs pédagogiques du primaire et aux enseignants d’amazigh, portant sur la généralisation de cette langue au cycle élémentaire.
D’ici 2025-2026, un taux de couverture de 50% devait ainsi être atteint, selon ladite circulaire. Des mesures organisationnelles, éducatives et administratives seront prises à cet effet, notamment par l’adoption de mécanismes de gestion et d’action.
La tutelle prévoit en outre la création d’un comité central de pilotage, présidé par le secrétaire général du département. Constituée de directeurs centraux, cette délégation sera dédiée au suivi et à l’évaluation des étapes de la généralisation. Ce processus sera supervisé également par la direction des curricula, pour coordonner entre les différentes parties prenantes, avec l’implication des directions centrales et des AREF.
Par ailleurs, la circulaire prévoit que des commissions régionales devront veiller sur la mise en œuvre effective des directives de généralisation progressive, afin d’accélérer ce chantier. Dans ce sens, la gestion des ressources humaines nécessitera une organisation des honoraires et des calendriers de cours des enseignants de la langue. Selon les besoins dans chacune des régions, ces derniers pourraient donner des cours dans différents établissements.
Les enseignants d’amazigh vont parallèlement bénéficier des programmes de formation, selon la même circulaire, pour le renforcement des compétences didactiques et pédagogiques.