Les compteurs des pompistes continuent de jongler avec les hausses des prix du carburant. Pour la troisième fois de suite depuis début août, les usagers de la route se retrouvent pénalisés par une nouvelle hausse. Le prix du gasoil subirait une hausse de 35 centimes le litre, après des réajustements successifs de 30 puis de 25 centimes depuis le 1er du mois en cours. Désormais, le prix affiché à la pompe devrait passer à 12,50 Dh le litre. Seul le prix de l’essence reste inchangé après avoir subi une correction à la hausse de 0,50 Dh le litre, affichant toujours 14,50 Dh à la pompe.
Certes, la hausse du Brent qui a atteint les 11,05% fin juillet, le baril passant de 75,98 dollars à 85,53 dollars, expliquerait ces remous sur le marché local. Toutefois, il y a lieu de rappeler que c’est bel et bien la marge bénéficiaire que les importateurs visent à sauvegarder qui pose problème. Une réalité pointée par ailleurs par le Conseil de la concurrence… Sans autre forme de procès. Et ce qui est inquiétant a trait aux projections retenues par les experts pour les mois à venir. On s’attend, en effet, à une flambée des produits pétroliers.
Pour l’heure, le gouvernement piloté par Aziz Akhannouch, lui-même gros acteur dans le secteur, continue à fermer les yeux sur ce dossier. Ce qui met en colère l’ensemble de la population qui subit les contrecoups de la hausse des prix des carburants sur les autres produits. Le transport a un coût…