Abdelilah Benkirane a ordonné le silence à l’ensemble des militants du PJD. Il a enjoint, via un communiqué, à « tous les membres et responsables du parti à ne donner aucune déclaration ou commentaire sur le verdict rendu, le mardi 11 juillet 2023, par la chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Fès ».
Face à des situations délicates, A. Benkirane est habitué de prendre de telles décisions. Après la publication, en mars dernier, du communiqué du cabinet royal sur les relations entre le Maroc et Israël, il avait enjoint aux militants du PJD de garder le silence.
Au lendemain de l’appel lancé, le 10 janvier 2017, par le roi Mohammed VI à la Chambre des représentants d’élire un nouveau président et ensuite d’accélérer l’adoption par le Maroc de l’Acte constitutif de l’Union africaine, A. Benkirane avait adopté la même attitude.