Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a confirmé cette position lors de la présentation du programme mensuel des Quinze, à New York. « Nous n’avons pas l’intention de réinscrire cette question à l’ordre du jour, à moins qu’un nouvel événement ne se produise et change la situation », a-t-il assuré.
Cette absence a naturellement soulevé des interrogations, voire de la colère chez les partisans du Front. Dans une tentative de les rassurer, le diplomate a réitéré que « le Sahara occidental reste une question de décolonisation. Elle constitue une priorité pour l’Algérie », soulignant que le différend régional sera examiné en avril prochain par les Quinze.
« L’Algérie, en tant que membre de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, participera à cette réunion et défendra la mise en œuvre d’une solution pacifique conforme à la résolution 1514 (de l’Assemblée générale de l’ONU du 14 décembre 1960) et aux aspirations du peuple sahraoui ainsi qu’à son droit à l’autodétermination », a précisé le diplomate algérien. La session d’avril se tiendra, mais sans l’adoption d’une nouvelle résolution.
Le mandat de la MINURSO a été prolongé le 31 octobre pour une année supplémentaire par le Conseil de sécurité. L’Algérie s’est abstenue de voter le texte. L’Algérie est actuellement le seul membre de l’instance exécutive de l’ONU qui reconnaît la « RASD ».