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Perspectives économiques : La BAD prévoit pour le Royaume une croissance à 3,4% en 2023-2024

La croissance économique du Maroc devrait s’établir à 3,4% en 2023-2024, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans son rapport des Perspectives économiques en Afrique 2023, publié en marge des 58èmes assemblées annuelles de la Banque.
La BAD prévoit pour le Royaume une croissance à 3,4% en 2023-2024

“En Afrique du Nord, la croissance devrait passer de 4,1% en 2022 à 4,6% en 2023, tirée essentiellement par la reprise économique au Maroc qui enregistrera une croissance de 3,4% en 2023-2024”, relève le rapport des Perspectives économiques en Afrique 2023, publié par la BAD, en marge de ses 58è assemblées annuelles, organisées à Charm el-Cheikh. La BAD prévoit également, une inflation de 4,5% en moyenne durant la même période (2023/2024), estimant que le déficit courant devrait atteindre 4,2%.

En Afrique, la croissance économique devrait rebondir à 4 % en 2023 et se consolider à 4,3 % en 2024, fait savoir le rapport. Les économies africaines restent résilientes face aux multiples chocs, avec une croissance de 4% en 2023 et de 4,3% en 2024, soit plus que les 3,8% estimés pour 2022. Cette résistance continue sera étayée par les améliorations attendues des conditions économiques mondiales, alimentées par la réouverture de la Chine et un ajustement à la baisse des taux d’intérêt à mesure que les effets du resserrement de la politique monétaire sur l’inflation commenceront à porter leurs fruits, indique la même source.

La reprise prévue de la croissance reflétera la réactivité des pays aux évolutions mondiales, en fonction des caractéristiques économiques sous-jacentes, précise le rapport. “Malgré cela, l’Afrique est confrontée à plusieurs risques de détérioration de ses perspectives de croissance qui incitent à un optimisme prudent”, relève la BAD, notant que le resserrement des conditions financières mondiales et l’appréciation du dollar américain ont exacerbé les coûts du service de la dette et pourraient accroître le risque de surendettement, en particulier pour les pays dont la situation budgétaire est très limitée. La prolongation du conflit russo-ukrainien reste un risque mondial majeur qui accroît l’incertitude et pourrait aggraver l’insécurité alimentaire et le coût de la vie de manière plus générale. À cela s’ajoute le changement climatique, qui continue de menacer des vies, des moyens de subsistance et des activités économiques, souligne la Banque.

Ces 58èmes assemblées sont marquées par des réunions des gouverneurs du Groupe de la BAD pour réfléchir aux moyens de mobiliser plus solidement l’investissement privé dont l’Afrique a besoin pour atteindre ses objectifs urgents en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets.

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