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Pékin appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza : La catastrophe qui y a court est une « honte pour la civilisation »

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Wang Yi ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré, jeudi 7 mars, que la catastrophe humanitaire entraînée par la guerre à Gaza était une « honte pour la civilisation », et réitéré l’appel de Pékin à un « cessez-le-feu immédiat ».
Pékin appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza : La catastrophe qui y a court est une « honte pour la civilisation »

« Le fait qu’aujourd’hui, au XXIe siècle, cette catastrophe humanitaire ne puisse être arrêtée est une tragédie humaine, plus encore, c’est une honte pour la civilisation », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Pékin.« Aucune raison ne peut justifier la poursuite du conflit », a déclaré le chef de la diplomatie chinoise. « La communauté internationale doit agir de toute urgence, en faisant d’un cessez-le-feu immédiat et de la cessation des hostilités une priorité absolue », a insisté le diplomate, appelant à faire de l’aide humanitaire « une responsabilité morale ».

La Chine appelle régulièrement à un cessez-le-feu à Gaza depuis le lancement de la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre. Le ministre chinois des Affaires étrangères s’est par ailleurs dit jeudi favorable à une « pleine » adhésion d’un Etat palestinien aux Nations unies.

Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa. L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1400 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation. Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza. Au moins 30.800 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.

L’Oncle Sam couve Israël

Le Washington Post a rapporté que « les États-Unis ont secrètement approuvé et conclu plus de 100 ventes militaires distinctes avec Israël depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre ». Le journal a expliqué que « ce nombre signifie des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de bombes anti-bunker, d’armes légères et d’autres aides mortelles », selon des membres du Congrès lors d’un briefing secret tenu récemment.

« Ce chiffre, qui n’avait pas été publié auparavant, est la preuve de la large implication de Washington dans le conflit qui dure depuis cinq mois dans la bande de Gaza », selon le journal. Lequel a ajouté que « seules deux ventes militaires étrangères approuvées à Israël ont été annoncées depuis le début du conflit, à savoir des munitions pour chars d’une valeur de 106 millions de dollars et 147,5 millions de dollars de composants nécessaires à la fabrication d’obus de 155 mm ».

Ces ventes nécessitent un examen public, car l’administration Biden a contourné le Congrès pour approuver les paquets, en recourant à l’autorité d’urgence.

Un sondage réalisé par YouGov, sous la supervision du Centre de recherche économique et politique (CEPR), a montré que « 52 % des Américains sont d’accord sur le fait que le gouvernement américain doit arrêter les livraisons d’armes à Israël afin de mettre un terme à ses attaques contre la bande de Gaza ».

Plus tôt, le réseau américain NBC avait cité des responsables américains disant que « Biden a tenté d’intensifier sa pression sur Israël pour qu’il apporte davantage d’aide à la bande de Gaza et réduise la gravité des attaques militaires, mais il n’est pas parvenu d’interrompre les expéditions d’armes vers ce pays. »

De nombreux démocrates au Congrès et dans les gouvernements étrangers affirment que « l’administration doit exercer davantage de pression sur Israël, menaçant par exemple de suspendre son aide militaire ou de retirer son soutien diplomatique aux Nations Unies ».

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