Le texte a été rejeté par 32 voix, tandis que 12 pays ont opté pour l’abstention.
L’adhésion du Maroc à ce moratoire a été annoncée le 9 décembre à la Chambre des représentants par Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice. « Ce pas historique majeur intervient dans le prolongement des grands progrès accumulés par le Maroc dans le domaine de la protection et de la promotion de la culture des droits de l’Homme aux niveaux national et international », a-t-il souligné devant les députés.
Une annonce saluée par des organisations des droits de l’Homme et des partis politiques. Le PJD n’a pas manqué de réaffirmer, à cette occasion, son opposition à l’abolition de la peine de mort au Maroc. La formation islamiste n’a pas hésité, par la voix de son leader, de jouer sur l’exégèse pour justifier sa réticence à avaliser une abolition codifiée en terre d’Islam.