Cette AGO a connu l’approbation du rapport moral de 2021, du rapport financier de 2021, du rapport du commissariat aux comptes sur l’exercice 2021 et des comptes et quitus à la présidence et au Conseil d’administration de la CGEM.
A cette occasion, C. Alj a indiqué que « les deux dernières années n’ont pas été de tout repos », faisant observer que l’apparition de la pandémie du Covid-19 a eu un impact considérable sur l’économie. « Avec anticipation et réactivité, toutes les instances de la CGEM se sont mobilisées, aux côtés du gouvernement, pour mettre en place des mesures de soutien urgentes et ciblées. Notre objectif majeur était de sauvegarder les entreprises, notamment les TPME et les emplois », a-t-il souligné. Il a, dans ce sens, relevé qu’au sein du Comité de veille économique (CVE), la CGEM a toujours été un membre très actif, écouté, alimentant en permanence l’exécutif de recommandations.
« Le secteur privé national a fait preuve de solidarité, de résilience et d’agilité, félicitées à l’échelle internationale, ce qui a grandement contribué à la réussite de la gestion de la crise malgré l’ampleur des difficultés », a dit C. Alj. Et de poursuivre qu’« avec le gouvernement, nous continuons à travailler, de manière étroite, pour, non seulement instaurer des mesures de soutien aux entreprises, mais également pour faire aboutir les chantiers économiques stratégiques capables de libérer notre économie et de renforcer la compétitivité de nos entreprises en adéquation avec le Nouveau modèle de développement de notre pays ».
Par ailleurs, C. Alj a rappelé la publication par la CGEM, en octobre dernier, d’un livre blanc auquel ont contribué toutes les forces vives de la Confédération, précisant que cet ouvrage, qui traite des leviers de transformation transverses l’économie et des secteurs en mouvement, apporte des recommandations et mesures concrètes pour la réussite de la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement (NMD). C. Alj a également mis en avant la signature par la CGEM, le gouvernement et les Syndicats, le 30 avril dernier, après plusieurs rounds de négociation, de la charte sociale pour institutionnaliser le dialogue social et un accord social tripartite. « Ce nouvel accord, que nous considérons équilibré, est le fruit d’une démarche sérieuse, responsable et citoyenne, prenant en considération les impacts du contexte actuel de crise mondiale sur le pouvoir d’achat du citoyen marocain, mais aussi les contraintes des entreprises », a-t-il soutenu.
S’agissant de la Loi de Finances 2023, le président de la Confédération a fait savoir que la CGEM vient de déposer ses propositions auprès du ministère de l’Économie et des Finances, notant que celles-ci sont formulées à l’issue d’un processus qui a démarré en février 2022, afin d’anticiper et d’intégrer toutes les demandes des Fédérations. Il a, dans ce cadre, salué le travail de qualité réalisé par la commission fiscalité et douanes et le groupe CGEM à la Chambre des Conseillers, ainsi que la réactivité des Fédérations. En outre, C. Alj a relevé que la Charte de l’Investissement, qui est actuellement en cours d’opérationnalisation, est l’une des priorités majeures de la CGEM, soulignant que ce projet royal, qui vise à créer 500.000 emplois, vient compléter l’ensemble des dispositifs d’accompagnement et d’incitation à l’investissement existants. L’objectif est d’inverser la proportion d’investissement privé et public, pour atteindre 2/3 pour le privé et 1/3 pour le public à horizon 2035, a-t-il fait savoir, relevant que le gouvernement affiche aussi un engagement fort, dans le cadre de cette charte, en faveur de plus de compétitivité pour les entreprises, que ce soit en matière de fiscalité, de foncier, d’accès à la commande publique ou de simplification des procédures administratives.
Pour ce qui est des délais de paiement, C. Alj a noté que la CGEM œuvre, depuis plusieurs mois, pour accélérer la promulgation de la loi modifiant et complétant la loi n°15-95 formant code de commerce et édictant des dispositions particulières relatives à ces délais.