Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que les nouveaux cas avaient augmenté en moyenne de 25 % en Afrique pendant six semaines consécutives, pour atteindre près de 202 000 au cours de la semaine se terminant le 27 juin. Elle a déclaré que les décès avaient augmenté de 15 %. dans 38 pays africains à près de 3 000 au cours de la même période.
Dr Moeti a déclaré que cette vague est entraînée par des variantes plus contagieuses du coronavirus, « élevant la menace pour l’Afrique à un tout autre niveau ». Elle a déclaré que parmi les 14 pays africains actuellement en résurgence, 12 ont détecté des variantes préoccupantes, dont neuf avec la variante Delta, identifiée à l’origine en Inde.Pendant ce temps, elle a déclaré que les variantes Alpha et Beta ont été signalées dans 32 et 27 pays respectivement.
La responsable de l’OMS a déclaré que l’hygiène, la distanciation sociale et le port de masques peuvent certainement aider à ralentir la propagation, mais à l’échelle mondiale, il a été démontré que les vaccins offrent le meilleur moyen de mettre fin aux poussées dévastatrices.
Un peu plus de 1% des Africains sont désormais complètement vaccinés, contre 11% de la population mondiale et plus de 46% des personnes aux États-Unis et en Grande-Bretagne.
Le directeur du CDC africain, John Nkengasong, a déclaré que la coopérative internationale de vaccins gérée par l’OMS, COVAX, avait promis de livrer 700 millions de doses de vaccin à l’Afrique d’ici décembre. Mais à ce jour, l’Afrique n’a reçu que 65 millions de doses au total et moins de 50 millions de doses sont arrivées via COVAX.Cependant, les deux dirigeants ont annoncé que les premières livraisons des vaccins à injection unique Johnson & Johnson et Pfizer-BioNTech, avec le soutien des États-Unis, commenceraient à arriver la semaine prochaine.
