#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

OVNIS : La NASA n’écarte pas la piste extraterrestre

Les investigations sur les objets volants non-identifiés (OVNI) évoluent à travers l'étude plus large des phénomènes aérospatiaux non-identifiés, connus sous l'acronyme «PAN». Aux yeux du patron de la NASA, la piste extraterrestre ne doit pas être négligée.

Le 19 octobre, à l’occasion d’une intervention auprès du centre pour la politique de l’Université de Virginie, Bill Nelson, patron de la NASA, a donné du crédit à l’hypothèse selon laquelle certains phénomènes aérospatiaux non-identifiés recensés ces dernières années pourraient avoir une origine extraterrestre.
Rappelant l’existence de centaines de phénomènes observés demeurant inexpliqués à ce jour, l’ancien sénateur démocrate a affirmé qu’il s’était personnellement entretenu avec des pilotes de l’US Air Force à l’origine de mystérieuses observations. «Ils savent qu’ils ont vu quelque chose, et leurs radars se sont verrouillés dessus», a-t-il rappelé. «Nous espérons que ce n’est pas un adversaire ici sur Terre qui possède ce genre de technologie. Mais c’est bien quelque chose», a alors affirmé B. Nelson. «Qui suis-je pour dire que la planète Terre est la seule [qui abrite] une forme de vie civilisée et organisée comme la nôtre ?», s’est en outre interrogé B. Nelson après une question sur les origines possibles de certains phénomènes aériens inexpliqués.
Comme on peut le lire dans une retranscription de son intervention publiée par Yahoo News, B. Nelson expliquait ici à son interlocuteur – le professeur Larry Sabato – qu’il n’était pas en mesure de privilégier une théorie parmi celles aujourd’hui envisagées pour comprendre l’origine de certaines observations. Malgré des investigations impliquant entités civiles et militaires de plusieurs pays, des zones d’ombre subsistent autour de plusieurs affaires troublantes liées à l’observation d’ovnis.
Remis en 1999 par ses auteurs à Lionel Jospin, alors Premier ministre, le rapport Cometa s’est par exemple imposé à l’époque de sa publication comme un document français incontournable concernant les enjeux sécuritaires liés à l’étude de mystérieux phénomènes aérospatiaux, qu’ils aient été observés aux Etats-Unis, en Russie, en Chine, au Royaume-Uni, en France ou encore en Iran.
Face à ces insinuations, Moscou et Pékin semblent de leur côté avoir privilégié la retenue, bien que des observations similaires, côté chinois, aient été relayées quasi simultanément par la presse hongkongaise. «L’intensification des activités militaires américaines en mer de Chine méridionale et dans d’autres eaux sensibles proches de la Chine pourrait expliquer l’apparition accrue d’objets qui ne peuvent être expliqués immédiatement», pouvait-on en effet lire dans un article publié le 4 juin 2021 par le South China Morning Post (SCMP).
Des opérations aérospatiales secrètes menées par les Etats-Unis, la Chine ou encore la Russie seraient-elles à l’origine d’un nombre significatif de phénomènes observés par les défenses nationales investies dans le domaine ?
Difficile de l’affirmer…

Recommandé pour vous