Didier Leschi s’est plaint, lundi sur CNEWS de « difficultés » pour la France, vis-à-vis de certains, pour le rapatriement de ces personnes. « Il faut faire comprendre aux pays de départ et qui sont souvent des pays à qui on accorde beaucoup de visas, qu’ils acceptent de jouer le jeu et de reprendre ceux qui n’ont pas à rester sur le territoire français », a-t-il argué, un an après que la France a décidé de réduire de 50% les octrois de ce document pour les citoyens du Maroc et d’Algérie.
D. Leschi ajoute que « ce sont essentiellement les pays du Maghreb et du reste de l’Afrique qui sont concernés.» Selon lui, « c’est là où les flux migratoires sont les plus importants », tout en spécifiant que « les deux premières nationalités qui traversent la mer Méditerranée depuis l’Espagne, sont les Algériens et les Marocains ».
Paris reproche toujours à ses partenaires de ne pas accorder le laisser-passer nécessaire pour exécuter le retour des citoyens concernés vers les pays d’origine. «Pourtant, lors du sommet sur la Francophonie à Djerba, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron se félicitait des retombées de la restriction des octrois de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie décidée en 2021», souligne pour sa part l’agence de presse turque Anadolu. « On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités », avait déclaré le président.