A la veille de cet événement, le Groupe d’action nationale pour la Palestine a confirmé l’action menée auprès de la Cour d’appel de Rabat. L’instance a fait savoir dans un communiqué que la plainte consiste à entendre M. Regev sur « son passé criminel et sa responsabilité au sein du gouvernement [israélien, ndlr] actuel, pour avoir commis des crimes de guerre et un génocide ». En outre, le groupe fustige la présence de la ministre sur le territoire national, qualifiant sa participation de « provocation aux sentiments du peuple marocain ». A ce titre, il a appelé les autorités judiciaires à « prendre les mesures juridiques nécessaires à son encontre », à son arrivée au royaume.
Rejeté au Maroc dans le contexte de la guerre génocidaire de l’occupation israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, le séjour de la ministre sioniste a créé la polémique en Israël, pour d’autres raisons. Les médias israéliens se sont interrogés sur le financement du déplacement de la ministre, de Moshe Ben Zaken, directeur général du ministère, et de son assistant personnel, ainsi que le coût de sécurité engendré.