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No man’s land au Sahara : Les FAR pourraient les récupérer si…

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Le Maroc n’exclut pas de reprendre les territoires à l’Est du mur de sécurité, placés sous l’autorité des Nations unies, avant la signature du cessez-le-feu du 26 septembre 1991, au cas où se poursuivraient les obstructions du Polisario à la libre circulation des agents de la MINURSO. Telle en substance la déclaration faite par Omar Hilale, représentant permanent du royaume auprès de l’ONU, devant un parterre de journalistes à New York.

O. Hilale a rappelé que, lors du point de presse du 27 octobre tenu à New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et son représentant au Sahara occidental, chef de la MINURSO, le Russe Alexander Ivanko se sont plaints des obstacles dressés par le mouvement séparatiste devant la circulation des casques bleus. Des entraves qui les empêchent d’accomplir convenablement leurs missions dans les Team-Sites, situés dans les zones que le Polisario considère comme ses «territoires libérés».

Le diplomate marocain a indiqué que ces manœuvres ont fait l’objet de «consultations privées» entre les membres du Conseil de sécurité. La résolution 2654 insiste en effet sur «la reprise du réapprovisionnement sûr et régulier des bases d’opérations de la MINURSO afin de garantir la viabilité de la présence de la Mission». Un message destiné au Polisario.

L’ambassadeur a affirmé que le Maroc coopère avec l’ONU et veille à garantir la sécurité des éléments de la MINURSO opérant dans les territoires contrôlés par les Forces armées royales (FAR). Une coopération saluée dans le rapport d’A. Guterres du 3 octobre, et dans les lettres échangées avec le secrétariat général des Nations unies, s’est-il félicité.

O.Hilale a révélé que le chef de la MINURSO, lors de son passage du 17 octobre devant le Conseil de sécurité, n’a pas écarté la possibilité de retirer les Team-Sites et les observateurs des zones situées à l’Est du mur de sécurité érigé par les FAR, si les obstacles du Polisario se poursuivent. Un retrait qui créera «une nouvelle situation sur le terrain», a prévenu le diplomate marocain.

«Dans ce cas, le Royaume du Maroc serait en droit de revenir à la situation antérieure juridique, spatiale et sur le terrain», a-t-il annoncé. Et de rappeler que «trois jours avant le cessez-le feu de 1991 (26 septembre), feu Sa Majesté Hassan II avait informé, dans une lettre, l’ancien secrétaire général de l’ONU, Javier Pérez de Cuéllar, qu’après le retrait des Forces armées royales de cette zone pour la remettre aux Nations unies, un groupe de blindés est entré au Sahara. Il lui avait alors signalé cette intrusion et lui avait demandé de tout faire (…) Le Maroc n’a pas voulu, à ce moment-là, créer un problème». La diplomatie marocaine avait répété le même message à destination de l’ONU en 1992, 2005 et 2006, sans réel succès.

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