L’immigration irrégulière, par voies maritime et terrestre, a augmenté de 82,1% en 2023, avec un total de 56 852 arrivées, par rapport aux 31 219 enregistrées en 2022, selon les données officielles du ministère espagnol de l’Intérieur.
Sans faire référence au Maroc, Alberto Núñez Feijóo, chef du PP (opposition de droite), a dénoncé la « passivité » et « l’absence d’une politique migratoire » dont fait preuve l’exécutif présidé par le socialiste Pedro Sanchez. En revanche, Santiago Abascal, leader de Vox (Droite ultra), a pointé du doigt la « responsabilité » de Rabat dans ces arrivées massives de migrants irréguliers en Espagne, estimant que le royaume aurait dû protéger son pays en échange du soutien de P.Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Les divergences entre PP et Vox sur la question migratoire, notamment l’accueil de mineurs non-accompagnés, a précipité cette semaine la rupture des alliances de gouvernement formées entre les deux partis dans les régions autonomes d’Estrémadure et Castille-Leon.