La requête a fait l’objet d’une question écrite de la coalition d’extrême gauche adressée à F. Grande-Marlaska, après la diffusion d’une intoxe sur l’enregistrement de 1 600 Marocains, avec la bénédiction de certains élus locaux, dans un appartement à Barcelone, où seulement cinq personnes vivaient, dans le but de bénéficier des subventions sociales et voter par correspondance lors des prochaines élections municipales, prévues en mai.
Les députés d’Unidas-Podemos pointent des membres de la police et de la Garde civile comme éventuels auteurs des fake-news diffusées sur le réseau social Twitter, rapporte Europa Press. Les parlementaires alertent le ministre de l’Intérieur d’un flagrant acte d’« incitation à la haine envers la communauté maghrébine et marocaine » en leur imputant « directement et massivement » la « commission d’une escroquerie qui toucherait les services publics et le grand public » et « falsifierait également les résultats des élections municipales ».
A rappeler qu’en février dernier, le parquet de la région de Carthagène avait ouvert une information judiciaire pour déterminer l’origine de fausses informations diffusées sur la toile contre des supporters marocains, qui auraient tué un citoyen espagnol, le jour du match de quart de finale au Mondial 2022 au Qatar ayant opposé les Lions de l’Atlas à l’équipe espagnole. En février 2021, trois grandes organisations musulmanes (l’Union de la communauté islamique de Catalogne, la Fédération du conseil islamique et la Fédération islamique de Catalogne, en l’occurrence) avaient saisi la justice contre les messages de haine relayées par Vox.