À l’issue de sa rencontre avec Khalihenna Ould Errachid, président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), G. Larcher a insisté sur l’importance de la position française en la matière. « La France est sans doute le pays qui connaît le mieux cette région », a-t-il déclaré à la MAP, soulignant que cette expertise confère à la France une responsabilité particulière et une légitimité pour exposer cette question sur la scène internationale. « Je tiens à le réaffirmer : il ne s’agit pas d’une position d’un gouvernement ou d’un Exécutif, c’est bel et bien la politique de la France », a-t-il relevé.
Cette rencontre fut également l’occasion de faire le point sur la situation dans les Provinces du Sud du Royaume et d’examiner les perspectives offertes par le Plan d’autonomie.
Accompagné d’une délégation de haut niveau – comprenant Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc, Cédric Perrin, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ainsi que Christophe Lecourtier, ambassadeur de France à Rabat – le président du Sénat se rendra prochainement à Laâyoune, pour renforcer ce dialogue stratégique.
Le président du Sénat français a plaidé, dans la capitale du Royaume, en faveur du développement du partenariat avec le Maroc en direction de l’Afrique. S’exprimant lors d’un point de presse conjoint à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ould Errachid, il a exprimé son souhait de développer le partenariat avec le Maroc en direction de l’Afrique, particulièrement dans un contexte mondial « incertain ».
Il a en outre indiqué que l’objectif de sa visite est d’écrire un « nouveau chapitre parlementaire » du nouveau livre de la relation entre le Maroc et la France, « que Sa Majesté le Roi Mohammed VI nous a invités à concevoir ensemble ». Dans ce sens, il a rappelé que le président français Emmanuel Macron avait déclaré, lors de sa récente visite d’Etat au Maroc, que « le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
Il a, dans le même ordre d’idées, noté que le partenariat conclu entre les deux pays porte sur 47 projets relatifs aux domaines de l’énergie, des infrastructures, du transport et de la lutte contre le stress hydrique, avec un accent particulier sur le capital humain.
G. Larcher a de même salué la participation de M. Ould Errachid en juillet prochain à Paris, aux 50e assises des Parlements francophones, soulignant que le Maroc représente un maillon essentiel dans la coopération interparlementaire.