L’impact majeur de cette technologie ne réside pas tant dans la suppression de postes, mais davantage dans la transformation qualitative des emplois, en termes d’intensité et d’autonomie du travail, indique la même étude, relevant que les emplois de bureau sont les plus exposés à l’IA, tandis que d’autres catégories professionnelles, telles que les cadres et les techniciens, le sont moins.
Sur le plan mondial, il existe des variations significatives quant aux effets de l’IA en fonction du niveau de développement économique des pays, suggérant que la technologie pourrait bénéficier davantage aux nations en développement sous certaines conditions, font observer les auteurs de l’étude de l’OIT. Cependant, ajoute la même source, l’IA générative pourrait impacter davantage l’emploi féminin, notamment à cause de la prédominance des femmes dans les emplois de bureau, surtout dans les pays à revenu élevé et intermédiaire.
Par ailleurs, l’étude souligne l’importance d’une gestion adéquate de l’adoption de l’IA, plaidant en faveur de politiques inclusives et d’un dialogue constant avec les travailleurs pour assurer une transition réussie, tout en rappelant que cette transition technologique reste entre les mains de l’humanité.