L’exécutif espagnol s’engage, en fonction de la stratégie qui vient d’être adoptée, à «promouvoir au Maghreb un espace de sécurité, de stabilité politique et de développement et à contribuer à faire face aux menaces, telles que le terrorisme ou le crime organisé». Des objectifs dont la concrétisation sur le terrain dépend, relaient les médias espagnols, d’une entente avec «des partenaires privilégiés et amis de l’Espagne (…) Aussi, la relation de l’Espagne avec le Maroc et l’Algérie est une relation de bonne amitié, partant du principe d’une coopération loyale et du respect des frontières mutuelles», souligne le gouvernement.
Sur les Présides de Sebta et Melilla et les iles qui s’y rattachent, la nouvelle stratégie sécuritaire de l’Espagne précise qu’«en raison de leur situation géographique sur le continent africain et de la spécificité de leurs frontières espagnoles et européennes» les deux villes, nécessitent une «attention particulière devant garantir la sécurité et le bien-être de leurs citoyens». Une sécurité que Madrid souhaite voir garantie par l’OTAN. Un sujet qui devrait être examiné à l’occasion du sommet de l’Alliance atlantique, prévu en juin prochain à Madrid.
Un facteur de plus susceptible de froisser davantage le Maroc avec lequel la coopération sécuritaire n’a pas faibli, ni en termes de gestion des flux migratoires, ni en termes de lutte contre le terrorisme. Sur ce dernier point force est de souligner que l’Audience nationale espagnole a entériné, cette semaine, la décision du ministère de l’Intérieur d’expulser d’Espagne un Marocain accusé de terrorisme. Selon El Confidencial Digital, l’individu préparait un attentat terroriste à Madrid en 2017, pendant les fêtes de fin d’année. Selon le jugement, la cinquième section de la chambre contentieuse de l’Audience nationale a rejeté un appel de cet homme contre la décision du secrétaire d’État à la sécurité, qui a dicté son expulsion ainsi que l’interdiction d’entrée en Espagne pour une période de dix ans.
L’homme avait déjà été jugé en novembre 2019 devant l’Audience nationale en première instance. La Chambre criminelle l’avait condamné à deux ans et six mois de prison en tant qu’auteur d’un crime de collaboration active avec une organisation terroriste. Un jugement que la cour a confirmé en appel, rejetant ainsi le recours formulé par le Marocain.
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Madrid adopte une nouvelle stratégie de sécurité : L’entente avec Rabat visée sans autre forme de concession
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