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Lutte contre la corruption : Le Maroc présent au Caire

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Les travaux d’une réunion internationale des experts internationaux concernés par la Convention des Nations Unies contre la corruption ont débuté, lundi au Caire, à l’initiative de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Le Maroc présent au Caire

Le Maroc est représenté à cette rencontre par Abdelaziz El Hawari et Youssef Moatadi, de l’Instance nationale pour la probité, la prévention et la lutte contre la corruption.

Le programme de cette rencontre de deux jours, qui se déroule en présence de Bridget Strobel Shaw, Chef de la Branche anti-corruption et du crime économique de l’ONUDC, de représentants de 30 pays et de nombreuses organisations et d’experts internationaux, comprend l’examen de la mise en œuvre de la Déclaration de Charm el-Cheikh sur la lutte contre la corruption dans les situations d’urgence et lors de la riposte et du relèvement en cas de crise.

La réunion discutera également des mesures de prévention et de lutte contre la corruption en cas d’urgence, par le biais de la coopération internationale multilatérale, et des moyens d’améliorer la réponse multilatérale aux obstacles auxquels sont confrontées la coopération internationale et l’aide financière internationale, en plus de présenter des rapports à la session plénière et de compiler les recommandations les plus importantes.

La Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption avait adopté la ’ »Déclaration de Charm el-Cheikh sur le renforcement de la coopération internationale en matière de prévention et de lutte contre la corruption dans les situations d’urgence, de réponse aux crises et de relèvement » lors des décisions rendues par la neuvième session de la Conférence en décembre 2021. La conférence avait appelé la réunion intergouvernementale d’experts à recueillir et analyser les informations fournies par les États parties, sur les meilleures pratiques et les défis liés à la coopération internationale.

La Déclaration a adopté des décisions relatives à des questions fondamentales telles que la propriété effective dans le recouvrement des avoirs, la coopération internationale et régionale, l’éducation et l’autonomisation des jeunes, et le renforcement de la coopération entre les institutions de contrôle et les autorités anti-corruption.

Entrée en vigueur en décembre 2005, la Convention des Nations Unies contre la corruption est le seul instrument mondial juridiquement contraignant contre le crime de corruption. Elle a obtenu une conformité quasi universelle et a été ratifiée par 189 pays.

En vertu de la convention, les Etats sont légalement tenus de prévenir et de criminaliser la corruption, renforcer la coopération internationale, récupérer et restituer les fonds pillés, et améliorer l’assistance technique et l’échange d’informations dans les secteurs public et privé.

La Convention des Nations Unies contre la corruption est renforcée par le Mécanisme d’examen de l’application de la Convention, qui a débuté en 2010 pour couvrir les chapitres de la Convention sur l’incrimination, la répression et la coopération internationale, tandis que le deuxième cycle d’examen a débuté en 2015 et couvre les chapitres sur les mesures préventives et le recouvrement des avoirs.

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