Le mouvement des infirmiers et techniciens de santé du Maroc (MITSM) qui a dénoncé les résultats de l’accord signé entre le gouvernement et les syndicats représentatifs du secteur, en le qualifiant de « trahison historique «, monte au créneau. Et prévoit une grève nationale de trois jours pour inciter l’Exécutif à revoir les termes de l’accord, récemment conclu avec les syndicats. Accord que ne prend nullement en charge leurs doléances exprimées des années durant.
L’accord conclu entre l’Exécutif et les syndicats permet aux médecins du secteur public de bénéficier de l’indice 509 (augmentation de salaire) tant revendiqué avec la totalité de ses indemnités, ou encore les cadres administratifs qui ont vu leur indemnité pour risques professionnels revalorisée jusqu’à 1.400 DH. Alors que les infirmiers au nombre de 30.000 n’ont bénéficié, eux, que de l’avancement dans le cadre et le grade, sans avantage financier aucun. Même la mise en place de l’ordre des infirmiers et des techniciens de santé n’a pas été envisagé à fortiori l’élaboration du référentiel d’emploi et de compétences (REC).
Cette catégorie de personnel de la Santé exige l’augmentation de la prime de risque à 1.400 (1000 DH actuellement) et appelle à l’augmentation des effectifs via de nouveaux recrutements susceptibles d’éponger le déficit d’autant plus que du personnel qualifié est soumis aux affres du chômage.
En attendant, une grève de trois jours, les 2, 3 et 4 mars 2022, a été annoncée avec une forte présence à Rabat les 3 et 4 mars. Le même mouvement a également appelé les chefs infirmiers à boycotter les rapports mensuels et à ne s’engager que dans les tâches sanitaires.
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Les infirmiers en colère : Grève nationale de trois jours début mars
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