Cette opération, réalisée sous la direction du Comité de l’eau présidé par le chef du gouvernement, vise à atteindre une capacité de transfert quotidienne d’un million de mètres cubes d’eau, indiqué A. El Bouari, tout en soulignant que ce projet ambitieux, dont l’achèvement est prévu en octobre prochain, témoigne des compétences et du savoir-faire marocains, réunissant entreprises de travaux publics, bureaux d’études, laboratoires spécialisés et cadres du ministère de l’Agriculture.
Lancé en novembre 2022 pour un coût est estimé à six milliards de dirhams, ledit projet inclut la construction de deux stations de pompage et l’installation de 66,5 kilomètres de canalisations en acier d’un diamètre de 3.200 millimètres, capables de transporter 15 mètres cubes d’eau par seconde. L’objectif retenu est de répondre à la demande croissante en eau potable des villes de Rabat et Casablanca, en utilisant les ressources du fleuve Sebou, qui s’étend sur 458 kilomètres depuis le Moyen Atlas jusqu’à Kénitra, et de l’oued Bouregreg, qui traverse 240 kilomètres depuis les montagnes de l’Atlas jusqu’à Rabat.
Aziz Akhannouch avait réaffirmé récemment à M’diq, dans le sillage du discours royal du Trône, la détermination du gouvernement à intensifier les investissements dans la mobilisation et la gestion des ressources en eau, suite à une réunion du comité de pilotage du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027.
Le chef du gouvernement a également fait savoir que des réunions périodiques se tiendront sous sa présidence, en présence des ministres concernés, pour suivre l’avancement des projets et accélérer le rythme des investissements. Ces efforts concertés visent à garantir que chaque projet soit réalisé dans les délais impartis, répondant ainsi aux défis posés par la gestion des ressources en eau au Maroc.