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Les aveux de Merkel-Hollande : Une perfidie dénoncée par S. Ritter

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Quand il s’agit de la Russie, tout mensonge est dans l’ordre des choses pour l’Occident, selon Scott Ritter, ancien inspecteur des Nations unies et ex-officier américain du renseignement du Corps des Marines.
Les aveux de Merkel-Hollande

Les récentes déclarations de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel et de l’ex-Président français François Hollande, témoignent du fait que l’Occident ment à la Russie, estime S. Ritter, ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis et ancien inspecteur de la commission spéciale des Nations unies en Irak.

Début décembre, l’ancienne chancelière allemande avait confié à l’hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de « donner du temps à l’Ukraine » pour que le pays puisse se renforcer.

Un aveu qui avait déçu Vladimi Poutine et avait ensuite été confirmé par  François Hollande, ancien Président français.

Intervenant lors d’une discussion sur Internet intitulée « Vous souciez-vous du droit international, Frau Merkel? », S. Ritter a constaté que leurs surprenantes déclarations avaient marqué un point de rupture. « Nous voyons que tout mensonge est acceptable, toute dénaturation de la vérité est acceptable, toute violation de la confiance est acceptable, comme si c’était dans l’ordre des choses, lorsqu’il s’agit de l’approche de l’Occident envers la Russie », a déploré S. Ritter.

Selon lui, « seule Angela Merkel peut répondre à la question de savoir si elle est une menteuse aujourd’hui ou si elle a toujours été une menteuse. Mais qu’elle soit une menteuse, c’est un fait ». Il a ajouté que « depuis qu’elle s’est mise à mentir, elle ne peut plus être digne de confiance. De même avec les Français, les États-Unis et l’Occident en général. Nous demandons à la Russie de traiter avec des menteurs, de mettre en jeu ses intérêts dans le domaine de la sécurité d’État dans l’espoir que les menteurs ne mentiront plus », a souligné l’analyste.

De l’avis de S. Ritter, c’est une proposition tout à fait irresponsable et irréaliste du point de vue de la Russie. « Je sais que nous, les Occidentaux, voudrions que cela arrive, mais nous avons échoué. Nous dépendons donc absolument de la bonne volonté de la Russie de sauver la situation », a-t-il relevé tout en soulignant que l’Occident est incapable d’avoir une attitude adéquate envers V. Poutine dans ce contexte historique concret pour traiter avec lui des problèmes du jour.

Le Président russe avait déclaré pour sa part que les propos d’A. Merkel avaient confirmé que la décision d’entamer l’opération militaire spéciale dans le Donbass était correcte.

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