A.Robertson, qui fait face à de vives critiques au sein de son parti pour avoir rencontré il y a deux semaines,Daniela Grudsky, vice-ambassadrice israélienne, a tenu à clarifier sa position. « Cette rencontre n’avait aucunement pour but de légitimer les actions du gouvernement israélien à Gaza, » a-t-il déclaré, dans ce qui s’apparente à des excuses publiques.
Le gouvernement écossais a alors affirmé qu’il serait « inapproprié d’accepter toute invitation à une nouvelle rencontre ».
« Cette ligne dure sera maintenue », selon Robertson, « jusqu’à ce que des progrès réels soient réalisés vers la paix, que l’accès à l’aide humanitaire soit garanti sans entrave, et qu’Israël coopère pleinement avec ses obligations internationales concernant les enquêtes sur les accusations de génocide et de crimes de guerre. »
Cette prise de position pourrait encourager d’autres nations ou entités à adopter des mesures similaires. L’Écosse, bien que n’étant pas un État souverain, envoie un message fort qui pourrait influencer le débat au niveau européen et international sur l’approche à adopter face à la guerre génocidaire en cours à Gaza.
A signaler aussi que Dick Schoof, Premier ministre néerlandais, a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza.
Le chef du gouvernement néerlandais s’est entretenu, mardi au téléphone, avec Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien.
D. Schoof a déclaré, dans un communiqué sur X ,qu’il avait discuté de la situation humanitaire à Gaza avec B. Netanyahu. Il a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza et à l’augmentation du transit de l’aide humanitaire vers Gaza. Comme il a défendu qu’il est vital d’empêcher une nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient : « Le cycle de la violence et des représailles doit être brisé. Un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération des otages et un accord pour acheminer davantage d’aide humanitaire qui puisse parvenir sans entrave à la population souffrante de Gaza sont essentiels ».
Le Premier ministre néerlandais a indiqué que les Pays-Bas soutenaient tous les efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu. Sans pour autant réaliser la moindre pause dans le soutien militaire à l’entité sioniste.