712 exposants représentant 55 pays ont offert au public un fonds documentaire couvrant tous les champs de savoir, soit un total de 100 000 titres et 2 millions d’exemplaires. Voilà pour les chiffres.
Les littératures africaines ont été l’invité d’honneur de cette 27e édition, organisée pour mettre en valeur les liens multidimensionnels entre la culture marocaine et celles des pays africains frères.
Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, affirme que le Salon a attiré plus de 202 000 visiteurs, «un chiffre important qui reflète l’intérêt que portent les Marocains au livre et à la lecture, eu égard notamment au contexte sanitaire actuel marqué par la hausse des cas de contamination au Covid-19».
Le pavillon d’honneur a abrité des conférences et des rencontres-débat animées par des écrivains et intellectuels de différents pays de l’Afrique, qui ont débattu des questions de l’écriture, la création et l’édition dans le monde d’aujourd’hui et mis en avant l’apport et l’interaction de la littérature africaine avec celle mondiale.
Le programme culturel de cette édition a été enrichi par les contributions d’un parterre de professionnels, écrivains et chercheurs de divers bords, du Maroc et de l’étranger. Quelque 380 intervenants ont ainsi pris part aux conférences, tables rondes, présentations des nouvelles parutions et soirées poétiques.
Parmi les moments forts de cette 27e édition, figuraient la remise du Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, du Prix national de la lecture et du Prix du stand le plus accessible, en plus d’un hommage posthume rendu aux écrivains marocains décédés durant les deux années de la pandémie.
Un dense programme d’activités a été, par ailleurs, concocté au profit des enfants, avec au menu des ateliers littéraires, artistiques et scientifiques encadrés par 63 animateurs.