« Nous espérons que les États-Unis travailleront avec la Chine pour se retrouver à mi-chemin », a déclaré le numéro un chinois à son hôte J. Sullivan, premier conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche à se rendre à Pékin depuis huit ans. J. Sullivan enchaîne des tête-à-tête de haut niveau, devenus si rares dans cette relation complexe. Parmi les sujets abordés : le soutien aux alliés traditionnels des USA tels que Taïwan, les Philippines et le Japon.
Lors de sa rencontre avec le vice-président de la commission militaire, le général Zhang Youxia, J. Sullivan a insisté sur l’importance de la « stabilité » dans le détroit de Taïwan. Le général a, de son côté, rappelé que le statut de l’île autonome constitue une « ligne rouge » à ne pas franchir. Dans un avertissement ferme, il a exhorté les États-Unis à « mettre un terme à toute collusion militaire » et à « cesser d’armer Taïwan ».
Concernant les Philippines qui ont récemment renforcé leurs liens avec les États-Unis, Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, a accusé Washington d’utiliser les traités bilatéraux comme « prétexte pour saper la souveraineté de la Chine ». Le conseiller américain a répliqué en défendant la « liberté de navigation » en mer de Chine méridionale, un sujet particulièrement sensible dans la région.
Malgré les tensions persistantes, une avancée positive semble se dessiner : Washington et Pékin préparent un échange téléphonique entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping.