Les chroniqueurs politiques de Mekenès se souviennent du chamboulement ayant secoué la scène politique de la capitale ismaélienne avec la percée, inattendue, du PJD aux élections communales. L’affaire avait surpris plus d’un à l’heure où cette importante ville vivait, elle aussi, au rythme des démantèlements des cellules djihadistes.
Depuis, les ennuis administratifs avec le ministère de l’Intérieur, dirigé alors par Chakib Benmoussa, ont commencé pour A. Belkora. Un processus qui s’est conclu, en février 2009 à seulement quatre mois des élections communales de juin, avec une destitution pour « dysfonctionnements dans la gestion de la collectivité locale ismaélite » relevés entre juillet 2008 à janvier 2009, selon l’Inspection générale de l’administration territoriale. Une version contestée par le PJD qui a alors avancé « des considérations politiques » derrière la révocation du défunt maire.
La même année, le PJD a perdu la mairie de Témara pour les mêmes motifs. Le ministère de l’Intérieur a pointé « une mauvaise gestion » de Moh Rejdali. Après 2009, A. Belkora a commencé à prendre ses distances avec la politique et le PJD.