Selon des médias locaux, Giuseppe Conte, chef du Mouvement 5 étoiles (opposition), et Angelo Bonnelli, chef de l’Alliance des Verts et de la gauche, ont appelé le gouvernement à rappeler l’ambassadeur italien à Tel Aviv, en guise de protestation contre le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après le bombardement de l’école Al-Tabiin dans la ville de Gaza.
Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate (le plus grand parti d’opposition), citée par les médias, a pour sa part déclaré que « bombarder des écoles et des hôpitaux est un crime de guerre, et il est inacceptable de continuer à regarder ce qui se passe à Gaza ». Ellea souligné la nécessité de lancer une initiative aux niveaux européen et international pour faire pression sur Benyamin Netanyahu.
De son côté, Antonio Tajani, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères, chef du parti Forza Italia (l’un des partenaires du gouvernement de coalition de droite), a écrit sur son compte X : « Il est absolument inacceptable de bombarder une école à Gaza et de causer la mort de tant d’innocents ».
A. Tajani, qui dirige le parti conservateur fondé par l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi, a appelé Israël à respecter le droit humanitaire et à un cessez-le-feu immédiat, et a exigé que le Hamas libère immédiatement les détenus.
Le Corriere della Sera rapporte qu’A. Tajani a tenu une vidéoconférence avec les ambassadeurs des pays de la région (le journal ne les a pas mentionnés) afin de suivre les développements dans la région.
Samedi, le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a annoncé que plus de 100 personnes avaient été tuées et des dizaines d’autres blessées dans un raid israélien les visant alors qu’elles effectuaient la prière de l’aube à l’école Al-Tabiin, où des personnes déplacées fuyant les opérations militaires israéliennes s’étaient réfugiées.
L’armée israélienne a prétendu avoir tué 19 combattants du Hamas et du Jihad islamique en prenant l’école pour cible. Les deux composantes de la résistance palestinienne ont fermement nié les allégations d’Israël sur la présence d’hommes armés à l’école.
Avec le soutien américain, la guerre contre Gaza a fait environ 132 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et d’une famine meurtrière, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.